« Il s’agit de pouvoir voir ce qui est beau en soi, plutôt que de ne voir que ce qui n’est pas parfait. «
Sébastien Laird, photographe et psychologue
Qu’est ce que c’est ?
Étant photographe depuis 8 ans en parallèle de mon activité de psychologue, j’ai pu me rendre compte des effets assez impressionnants que peuvent avoir quelques clichés sur un individu. Depuis mes débuts dans ce domaine, nombreux sont ceux qui sont venus me confier que cela leur avait donné une grande confiance en eux, qu’ils se voyaient désormais comme ils sont et non plus comme ils pensaient l’être. Dans le cadre d’une relation rassurante, c’est une mise face à la réalité, un face à face avec soi-même.
Comment une séance se déroule ?
Je vous propose une première séance d’anamnèse. Cette dernière nous permettra de comprendre au mieux votre problématique et de nous assurer que ce type de thérapie est adapté pour vous. Lors de la deuxième séance, nous réaliserons ensemble un shooting photo. Les photos vous seront rendues lors de la séance suivante, dès lors, le travail de retraitement cognitif pourra être amorcé en se basant sur les principes des thérapies cognitivo-comportementales.
Pour qui est-ce recommandé ?
Cette thérapie permet de prendre en charge les problématiques d’estime de soi, et d’image du corps négatives. Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont un bonne indication à cette thérapie car les deux notions précédemment évoquées sont souvent touchées. De plus, nous pouvons entreprendre ce genre de thérapie dans le cadre d’un traumatisme guérie afin de réconcilier le sujet avec son corps si ce dernier a été en lien direct avec le traumatisme.
Quelles sont les preuves scientifiques de son efficacité ?
Bien que les travaux dans la littérature soient très pauvres, il s’agit d’un récent sujet qui anime le net. Les psychologues ayant une formation en photographie, ou bien, les photographes sensibilisés à la psychologie semblent se réunir sur une même constatation : sans savoir quoi exactement, ni pourquoi, permettre aux individus d’être pris en photo et de profiter de clichés les mettant en valeur a de réels bienfaits, observables par l’individu lui-même et par un tiers, sur sa santé mentale.
Rien n’est fait, tout est à prouver. Il s’agit d’un désert littéraire à conquérir. Ces hypothèses de travail ne sont bien sûr que des pistes. Mais quelle théorie n’a pas commencé par une hypothèse, une intuition ?